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MERCI A EUX ...


La recherche de l’amélioration de la prise en charge des patients au bloc opératoire établit de plus en plus d'aides cognitives par fiches (check-list).

Cependant je suis convaincu qu'un chirurgien doit établir des relations de confiances avec les aides opératoires et rester à l'écoute des suggestions, remarques et propositions d'aide de leur part.

Un chirurgien est qualifié, certes, mais il n'a pas forcément toute la présence d'esprit pour agir ou réagir. Il n'est pas précisément autant alerte après s'être fortement concentré qu'une aide jusqu'alors plus détendue.

C'est pourquoi je reste très attentif à la demande de participation du personnel de bloc opératoire et apprécie d'en discuter et pourquoi pas d'essayer lorsque la proposition me parait judicieuse. Je peux aujourd'hui affirmer que cette attitude m'a permis d'évoluer. Je ne les remercierai jamais assez .

Docteur Jim Tran Quan






par une équipe est au centre de la conception et de la mise en place des aides cognitives en médecine, et tout particulièrement dans notre spécialité [1]. La survenue d’une situation critique au bloc opératoire est le cœur du métier des équipes d’anesthésie : médecins anesthésistes-réanimateurs et infirmiers anesthésistes diplômés d’État. Pourtant, malgré le niveau remarquable de sécurité de l’anesthésie [2], les événements indésirables graves présentent toujours une incidence élevée durant la période périopératoire [3][4][5][6][7]. Par son caractère inhabituel, la situation critique au bloc opératoire ou en réanimation est le point focal durant lequel la capacité d’analyse de la situation, la mobilisation des connaissances, les capacités techniques individuelles se confrontent au stress, au fonctionnement cognitif humain et à la difficulté du travail en équipe, alors qu’il faut reconnaître la situation, en récupérer le cours et en atténuer les conséquences pour le patient. D’autres champs de l’activité humaine ont bien montré, souvent au décours d’analyses d’accidents, que dans ces circonstances particulières de crise et d’urgence des outils simples, nécessitant un apprentissage bien conduit et une pratique fréquente, permettent d’améliorer les prises en charges. C’est tout l’intérêt des aides cognitives. Bien plus que de simples fiches, elles constituent un véritable outil d’équipe pour la récupération et l’atténuation des conséquences au cours d’un événement critique, en recherchant le meilleur bénéfice des patients.

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